les choses échouent avec l'âge, qu'il s'agisse de voitures, de téléphones ou d'onduleurs. une entreprise de fabrication d'optimiseurs a publié un livre blanc sur le taux de défaillance des onduleurs centraux utilisés dans les usines solaires vieillissantes de 600 v.

les onduleurs en question ont entre 5 et 10 ans et commencent à tomber en panne. et pas dans des cas isolés ici et là, mais avec «un haut degré de régularité», selon l'étude.

la panne des onduleurs n'est pas le problème, car de nombreux propriétaires de projets ont réservé de l'argent pendant le développement du projet en prévision de réparations importantes en aval - onduleurs inclus. le processus a été compliqué par des facteurs liés à la jeunesse relative de l'industrie solaire lorsque ces projets ont été planifiés et construits.

le plus important, les onduleurs 600 v ne sont pas aussi populaires qu'ils l'étaient il y a cinq à 10 ans et la majorité des grands fabricants d'aujourd'hui n'en font plus. de plus, de nombreuses entreprises qui étaient des fabricants leaders à l'époque n'existent plus, ce qui signifie que les remplacements directs de matériel sont désormais impossibles.

en remplacement, les onduleurs string sont le choix logique, car ils fournissent une puissance nominale similaire, mais ils n'ont pas les transformateurs d'isolement présents dans les onduleurs centraux.

la somme de ces facteurs entraîne deux obstacles au remplacement des anciens onduleurs centraux de 600 V: les asymétries de tension entre les anciennes chaînes pv et les nouveaux onduleurs, et les asymétries de mise à la terre entre l'ancienne technologie pv et les onduleurs de chaîne désormais sans transformateur.

les anciens composants photovoltaïques ne parviennent pas à générer suffisamment de tension pour allumer et maintenir le fonctionnement des candidats de remplacement de 1 000 v ou 1 500 v, et de nombreux projets nécessitent une mise à la terre. encore une fois, l'innovation crée l'obsolescence, car les onduleurs à cordes de nos jours ne sont pas mis à la terre ou «flottent». ces onduleurs flottants peuvent former la sortie 480 v nécessaire pour interagir avec le réseau sans avoir besoin d'un transformateur d'isolement mis à la terre que les projets plus anciens représentaient et exigeaient.

en tenant compte de ces défis, alencon a développé deux solutions potentielles qui intègrent l'utilisation de l'optimiseur de puissance de chaîne et de l'émetteur (spot) de la société, un matériel qui utilise la technologie d'isolation galvanique pour optimiser la technologie existante pour les nouveaux onduleurs. Spot utilise un transformateur d'isolement haute fréquence interne pour convertir la puissance de CC en CA, de retour en CC. en un sens, le spot remplace le transformateur d'isolement et cartographie la différence de tension entre les panneaux solaires 600 v et l'onduleur 1000/1500 v.

le livre blanc offre une solution pour une installation ponctuelle entre les chaînes de pv et les boîtiers combineurs existants et une autre pour installer des spots après le boîtier combinateur. l'installation d'un point entre le boîtier de combinaison et les panneaux photovoltaïques existants résout le problème de non-correspondance de tension et de mise à la terre susmentionné, tout en permettant également le suivi du point de puissance maximale au niveau des chaînes (mppt). L'inconvénient de cette solution est que, dans certaines applications, elle nécessiterait un recâblage important sur le terrain.

l'installation de l'emplacement derrière la boîte de combinaison échange le mppt au niveau de la chaîne contre le mppt au niveau de la baie, ce qui, selon la société, conduit à des installations plus rapides et à un faible un meilleur équilibre des coûts du système. c'est la solution qu'alencon considère comme particulièrement avantageuse pour les installations résidentielles vieillissantes, où le pv est installé sur le toit et les onduleurs sont au sol.